21 janvier 2025 |
On dit toujours qu’épargner est important et c’est bien vrai. Mettre de l’argent de côté régulièrement, plutôt que de tout dépenser à mesure, est une excellente habitude à prendre.
Toutefois, si épargner en soi est toujours positif, le véhicule d’épargne est aussi à prendre en compte. En matière de choix, il y a des tonnes d’options, allant de la bonne vieille tirelire à des placements à haut risque. Entre les deux, vous trouverez les comptes d’épargne libre d’impôts, mieux connus sous l’acronyme CELI. Voici 6 choses à savoir sur ce type de placement qui comporte une foule d’avantages.
1. Les revenus générés ne sont pas imposables
Les revenus générés par un CELI ne vous seront pas imposés, contrairement à certains autres types de placements. Les intérêts qui s’accumulent ne sont donc pas considérés comme un revenu en tant que tel. Cette caractéristique s’applique autant aux intérêts générés durant l’année qu’aux sommes que vous retirez une fois le CELI arrivé à échéance. L’argent accumulé, ainsi que les intérêts qui auront fait fructifier cet argent iront entièrement à vous.
Cela signifie également que les fonds que vous déposez dans un CELI ne peuvent pas être déduits de votre revenu, comme c’est le cas pour un régime enregistré d’épargne-retraite (REER).
2. Il y a un maximum par année
On ne peut pas verser tout l’argent qu’on veut dans un CELI, car il y a un plafond de cotisation annuel. Il faut comprendre que, comme il n’y a pas d’impôts qui sont pris de ce type de placement, le gouvernement doit bien y mettre une limite.
La limite annuelle change d’une année à l’autre. Pour 2024, elle est à 7000 $. Par contre, cette limite est cumulative. Donc, si vous n’avez pas contribué à un CELI chaque année pour le montant maximum alloué, vous pourrez contribuer davantage.
Aussi, si vous retirez des fonds, le montant retiré pourra être ajouté à votre limite de l’année suivante. Par exemple, si vous avez retiré 5000 $ de votre CELI, et que votre limite annuelle de l’année suivante est de 7000 $, vous pourrez investir un total de 12 000 $ dans votre CELI.
Cette limite s’applique depuis 2009, année de création des CELI. Donc, si vous étiez âgés de 18 ans en 2019, que vous avez toujours habité au Canada, vous pourriez, cette année, contribuer à un CELI pour un total de plus de 90 000 $.
Attention, si vous cotisez plus que la limite permise, vous aurez des frais à payer de 1 % par mois sur le montant excédentaire. Donc, si vous avez déposé 1000 $ de plus que ce que vous aviez droit, vous devrez payer 10 $ par mois, jusqu’à ce que vous retiriez les fonds.
3. Il n’y a pas de limite d’âge
Il faut avoir au moins 18 ans pour cotiser à un CELI. Cependant, il n’y a pas d’âge limite. En comparaison, pour un REER, vous ne pouvez plus cotiser une fois que vous avez atteint 71 ans. Pour un CELI, vous pouvez cotiser ou même ouvrir un nouveau CELI, dès que vous êtes majeur. Si vous êtes plus âgé et souhaitez faire un placement à moyen terme ou à court terme, un CELI est idéal.
4. Il existe BEAUCOUP de CELI différents
Même si les CELI ont tous l’avantage d’être protégés de l’impôt, il faut savoir qu’il y a une foule de types de CELI différents, assujettis à des risques ou des rendements potentiels bien différents.
Tout d’abord, si vous magasinez les types de CELI, vous verrez que certains ont un taux d’intérêt fixe et d’autres ont un taux d’intérêt flexible. Quand l’intérêt est fixe, vous aurez un rendement très prévisible. Normalement, les taux fixes sont liés aux certificats de placement garanti, mais peuvent aussi être offerts avec des CELI d’épargne. Avec un taux fixe, le placement est pratiquement sans risque, mais le rendement sera faible ou modéré.
Un taux d’intérêt variable changera selon le marché. Selon le cas, votre CELI vous rapportera plus ou moins d’argent. De façon générale, plus un placement est risqué, plus son rendement potentiel peut être élevé.
La durée du placement est aussi à prendre en compte. Vous pouvez normalement choisir vous-même l’échéance du CELI. Sachez aussi que, dans certains cas, vous pouvez retirer les fonds avant la date d’échéance, mais pas toujours. De plus, si vous retirez des fonds avant l’échéance, vous pourriez devoir payer des frais.
Il y a aussi plusieurs options quant à la nature d’un CELI. Il peut s’agir d’un CELI épargne, d’un CELI basé sur un certificat de placement garanti, sur des fonds de communs de placement, etc.
Bref, retenez que de choisir un CELI ne se fait pas en improvisant. Prenez le temps d’évaluer vos besoins et votre tolérance au risque. Par exemple, si vous souhaitez simplement mettre de l’argent de côté pour un voyage, un CELI d’épargne avec un taux d’intérêt modéré est amplement suffisant.
5. Il est très facile d’ouvrir un CELI
Selon votre institution financière, vous pouvez simplement ouvrir un nouveau CELI à partir de votre compte en ligne. Pour des institutions dans lesquelles vous n’avez pas encore un compte, il faudra faire quelques démarches au départ. Dans la plupart des cas, vous avez accès par la suite à une plateforme facile à utiliser, où vous pouvez faire le suivi du rendement de votre CELI et de vos autres placements, le cas échéant.
6. Le type de contribution est flexible
Vous pouvez choisir de programmer un versement mensuel dans un CELI, afin d’épargner graduellement. Vous pouvez aussi choisir de verser une grosse somme d’un coup. Par exemple, si vous avez reçu un bonus au travail, ou avez hérité d’un certain montant, vous pouvez simplement ouvrir un CELI et y verser l’argent. Les intérêts s’accumuleront et cette somme pourra fructifier.
Il y a très peu de désavantages au CELI. Bien sûr, il y a une limite annuelle à respecter. Si vous souhaitez épargner davantage, vous devrez trouver un produit d’épargne supplémentaire. Compte tenu de la très grande variété de CELI disponible sur le marché, tout le monde peut y trouver son compte, que vous souhaitiez épargner pour un fonds d’urgence ou que vous rêviez de partir en voyage.