9 décembre 2024  |

Quand la fin de l’année fiscale approche, c’est là que les publicités invitant les gens à cotiser à un Régime enregistré d’épargne-retraite (REER) commencent. Parmi tous les produits de placements offerts au Canada, les REER sont assurément un des plus populaires. 

 

En effet, épargner pour sa retraite est une excellente façon de s’assurer de sa santé financière future. De plus, ce type de placement peut également être utilisé à d’autres fins, selon des conditions particulières. Voici un tour d’horizon des REER. 

 

 

Qu’est-ce qu’un REER ? 

 

Un REER est un régime enregistré d’épargne-retraite que vous devez établir vous-même et auquel votre conjoint ou conjointe peut également cotiser. Le montant annuel que vous cotisez à un REER sera déduit de votre revenu lors de votre déclaration. 

 

Par contre, vous devrez payer des impôts quand vous commencerez à recevoir ces REER, car les versements seront considérés comme un revenu. Le REER sera assujetti à un certain taux d’intérêt. Les versements que vous faites pourront donc fructifier durant votre vie active. 

 

 

Comment ouvrir un REER ? 

 

Ouvrir un REER est généralement assez simple. Vous devez passer par une institution financière comme une caisse populaire, une banque, une société de fiducie ou une compagnie d’assurance. Il est même possible de démarrer un REER en ligne, si vous êtes déjà client de l’institution. 

 

Le choix est vaste en matière de REER et vous trouverez différents produits avec différents rendements, le tout en fonction de votre tolérance au risque. En effet, le régime enregistré sera composé de différents éléments comme des obligations, des actions, fonds commun de placement, etc. Il est donc primordial de bien vous informer avant de faire un choix. 

 

 

Quels sont les avantages de cotiser à un REER ? 

 

Les REER comportent plusieurs avantages, en plus d’être une façon efficace d’épargner pour sa retraite. 

 

  • Vous payez moins d’impôts pendant votre vie active : les versements que vous faites à votre REER durant votre vie active sont déduits de votre revenu. Cela signifie que vous payerez moins d’impôt. Ce peut être particulièrement intéressant si le montant investi vous fait tomber dans une fourchette d’imposition plus basse. 

 

Par exemple, au niveau fédéral, si votre revenu total est de 60 000 $, vous serez dans la fourchette du 20,5 % d’impôt à payer. Par contre, si vous versez un total de 10 000 $ dans vos REER, votre revenu tombera à 50 000 $, ce qui vous donnera un pourcentage d’imposition de 15 %. 

 

  • Le rendement est potentiellement très intéressant : il y a beaucoup de variété dans le monde des REER et vous pouvez trouver des produits associés à un potentiel de rendement plus ou moins élevé. Une chose est sûre, comme il s’agit de placement à long terme, le rendement sera toujours intéressant. Même avec un taux d’intérêt bas, vous aurez plusieurs dizaines d’années pour accumuler ces intérêts. 

 

  • Les gains réalisés sont à l’abri de l’impôt : les gains réalisés par les intérêts accumulés sont également à l’abri de l’impôt pendant votre vie active. Ils ne seront donc pas ajoutés à vos revenus, comme le seraient des revenus de placement traditionnel. 

 

  • Vous payez de l’impôt quand votre revenu est plus bas : normalement, une fois à la retraite, votre revenu sera plus bas que durant votre vie active. C’est pourquoi les REER sont si intéressants. Vous devrez payer de l’impôt sur vos REER, puisqu’il s’agira de vos revenus. Toutefois, comme votre taux d’imposition sera plus bas, vous payerez beaucoup moins d’impôts. 

 

  •  Le REER peut servir à autre chose : la raison d’être d’un REER est d’épargner pour la retraite. Toutefois, dans certains cas, une partie de la somme accumulée peut servir à d’autres projets, comme la mise de fonds pour une maison ou un retour aux études. 

 

Pour l’achat d’une maison, il faut passer par le régime d’accession à la propriété (RAP). Vous ne payerez pas d’impôts sur la somme retirée, mais vous devrez rembourser la somme. La période de remboursement est de 15 ans et le montant maximum pour une personne est de 35 000 $.  

 

Pour un retour aux études, on parle alors du régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP). Encore une fois, vous n’avez pas à payer d’impôt sur le montant retiré, mais vous devrez le rembourser. Le retrait maximal est de 20 000 $ et vous devez rembourser la somme dans un délai de 10 ans.  

 

Dans les deux cas, une fois le délai de remboursement dépassé, si vous n’avez pas remboursé la somme totale, la somme restante sera ajoutée à votre revenu. Vous devrez donc payer de l’impôt supplémentaire. 

 

 

Quelles sont les autres options ? 

 

Un REER est un outil fantastique, mais ce n’est pas toujours le produit le plus intéressant. Tout dépend de votre situation.  

 

Si vous souhaitez vous acheter une maison, il y a l’option du Compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (Celiapp), qui sert à l’achat d’une première maison. Contrairement au REER, vous n’aurez pas à rembourser la somme retirée.  

 

Si vous souhaitez financer un projet personnel, vous pouvez parfois retirer de l’argent de votre REER, mais vous devrez payer davantage d’impôts. Selon le projet, un prêt personnel ou un prêt rapide pourrait être beaucoup plus intéressant.  

 

Pour des placements à court ou moyen terme, un compte d’épargne libre d’impôt peut être davantage judicieux, car vous n’aurez pas à payer d’impôt.  

 

 

Que vous choisissiez les REER ou une autre forme de placement, le plus important est de prendre l’habitude d’épargner. Prendre cette habitude vous permettra d’être mieux préparé en cas de pépin et de pouvoir profiter d’une retraite plus confortable. D’ailleurs, en cas d’imprévu, si vous voulez éviter de payer de l’impôt en retirant une partie de vos REER, n’hésitez pas à faire appel à nos services de prêt rapide. 

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